Dès le 1er juillet, tous les emballages alimentaires devront spécifier la présence d'allergènes, une mesure qui s'inscrit dans le cadre d'une réglementation européenne visant à protéger les consommateurs.
Une obligation d'information renforcée
Cette nouvelle législation signifie que les personnes souffrant d'intolérances, telles que celles au lactose, ainsi que les allergiques aux arachides, bénéficieront d'une meilleure protection. En effet, la mention des allergènes deviendra claire et précise, ce qui simplifiera la tâche des consommateurs lors de leurs choix alimentaires.
Les allergènes à surveiller
Les produits devront indiquer si ils contiennent l'un des 14 allergènes reconnus, tels que :
- Gluten
- Crustacés
- Œufs
- Poisson
- Arachides
- Soja
- Produits laitiers
- Fruits à coque (noix, noisettes, etc.)
- Céleri
- Moutarde
- Sésame
- Anhydrides sulfureux
- Sulfites
- Lupins
- Mollusques
Des mesures pour tous les types d'aliments
Pour les aliments préemballés, cette information devra apparaître clairement sur l'étiquetage. Concernant les aliments non préemballés, comme ceux proposés dans les cantines et restaurants, le personnel devra fournir par écrit la liste des allergènes en réponse à toute demande.
Pour les denrées à consommation immédiate, telles que celles vendues par les bouchers ou traiteurs, l’information devra être immédiatement accessible, par exemple, à travers une signalisation adéquate sur place.
Cette réforme intervient quelques semaines après le vote par l’Assemblée nationale de la loi sur l’étiquetage nutritionnel simplifié. Un logo et un code couleur pourraient bientôt figurer sur les emballages, permettant aux consommateurs d'évaluer rapidement la qualité nutritionnelle des produits.







