Les autorités françaises réfléchissent à la possibilité de taxer les produits alimentaires contenant un nombre élevé de calories. Cette initiative vise principalement à combattre l'obésité, un fléau qui touche une part croissante de la population.
Les enjeux de la malbouffe en France
Selon des études, l'obésité et le surpoids sont des facteurs majeurs de risques pour diverses maladies graves telles que le diabète de type 2, certains cancers, et les maladies cardiovasculaires. Un rapport du Trésor a évalué le coût social de la surcharge pondérale à près de 20 milliards d'euros, soit environ 1 % du PIB français. Avec un tiers des personnes obèses souffrant de maladies chroniques, il est devenu urgent d'agir.
Une mesure d'incitation à la santé
Les fonctionnaires du ministère de l'Économie examinent l'idée d'une taxe sur les aliments trop riches en matière grasse et en sucre, à l'instar des mesures mises en place au Mexique depuis 2014. Cette approche incitative pourrait encourager les consommateurs à revoir leurs choix alimentaires. En constatant que les taxes sur les boissons sucrées n'ont pas eu l'impact espéré en France, Bercy envisage d'instaurer une taxation de 20 % sur les produits dépassant un certain seuil calorique. Des études menées aux États-Unis font état d'une réduction de 3,5 % de la consommation suite à l'application de taxes similaires.
Autres pistes pour favoriser une alimentation saine
Outre la taxation, d'autres stratégies pourraient être mises en œuvre pour améliorer la santé publique. Parmi celles-ci, on peut citer :
- Des campagnes de prévention ciblées sur les risques associés à la malbouffe.
- Limitation ou interdiction des publicités pour les produits malsains, en particulier à destination des enfants.
- Renforcement de l'étiquetage nutritionnel sur les emballages.







